Le Stade Brestois
Mémoire d'un club
96 pages, 17 x 24 cm, broché cousu. couverture souple
octobre 2016
octobre 2016
14,90 €
ISBN 978-3-8313-2954-0L’histoire du Stade Brestois c’est l’histoire d’une résurrection ! Né de la fusion en 1950 de plusieurs patronages brestois autour de l’Armoricaine, le club a longtemps été dominé par un rival local, l’ASB, l’Association Sportive Brestoise, avant de prendre son envol et d’adhérer au professionnalisme. A la fin des années 1970, grâce à des joueurs comme Drago Vabec, Patrick Martet et Yvon Le Roux, mené par Alain de Martigny, le Stade Brestois connait une première montée en Première division comme on disait alors (Ligue 1 aujourd’hui). Pendant une décennie, le club, devenu le Brest-Armorique, fait trembler les plus grands avec des joueurs talentueux comme Paul Le Guen, Corentin Martins, Vincent Guérin, Stéphane Guivarc’h, Gérard Buscher, Bernard Lama, David Ginola et plusieurs Sud-Américains comme José-Luis Brown, Julio César et Roberto Cabanas. Mais c’est l’époque de la dérive financière du football français, l’époque de Tapie et de Bez. Dirigé par un passionné, visionnaire à bien des égards mais imprudent dans ce contexte d’argent fou, François Yvinec qui aura marqué l’histoire du club, Brest connait, à la fin de l’année 1991, les affres de la liquidation judiciaire et est impitoyablement rayé de l’élite du football français ! Soutenu à bout de bras par une équipe dirigeante courageuse, le club va remonter un à un les échelons pour retrouver d’abord la Ligue 2 en 2004 avec un président nommé Michel Jestin et un joueur à l’aube d’une belle carrière Franck Ribéry, puis, en 2010, la Ligue 1 avec un entraineur meneur d’hommes, Alex Dupont. Dix-neuf ans après, Brest était de retour au sommet. Depuis le club est redescendu en Ligue 2 mais il y joue les premiers rôles et aspire plus que jamais à retrouver les joutes de la Ligue 1. Pour que les supporters brestois, parmi les plus passionnés de France, puissent encore crier au stade Francis Le Blé, la mythique Armoricaine : « Ici c’est Brest ! »